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Rothko, regarder la musique.
« Je suis devenu peintre car je voulais élever la peinture au même degré d'intensité que la musique et la poésie. »
Entrer en intimité avec l’œuvre, voyage immersif, méditation profonde pour faire monter des couleurs le son assourdi mais puissant des combats qui agitent le monde.
Je trouvais le tableau de Rotko assez désespérant, et je n’en ai gardé que le duel rouge/bleu comme si le ciel se mettait en colère contre la terre.
L’écharpe est en parfaite contradiction, et dans son mouvement sur l’épaule et dans ses couleurs ou les tons de jaune donnent une tonalité joyeuse et optimiste.
Cela entraine évidemment une autre musique. La photo introduit le contrepoint et ouvre à une certaine polyphonie.
La partition est rupture, le regard est confrontation, le silence vole en éclats.