• Les aventures de Nestor et Gaston

     

    Les aventures de Nestor et Gaston

    Voici les aventures de Nestor et Gaston

    Gardiens du palais du Rhin

     

     

    Ce sont deux Atlantes sur la façade du Palais du Rhin à Strasbourg, ancien palais impérial allemand bâti par les Hohenzollern comme un manifeste politique de l’intégration de l’Alsace-Lorraine au IIe Reich allemand. Sous la loggia, l’aigle accosté de deux atlantes baroques fait référence à la Prusse.

     

    Je les ai appelés Nestor et Gaston, et il m'est venu l'idée de tromper leur ennui.

     

    Je fais beaucoup de photos de statues, le moins qu'on attend d'elles, c'est qu'elles ne bougent pas... quoique !

     

    En tout cas j'ai eu l'idée d'en faire s'en rencontrer là. C'est tout à fait arbitraire et gratuit ; juste un amusement.

    Voici les 10 premières "aventures", d'autres suivront ...

     

     

    Les aventures de Nestor et Gaston

     Nestor : Tiens bon, Gaston. reste bien arc-bouté !
    Gaston : Je résiste, Nestor, je résiste.

     

     

     

    Les aventures de Nestor et Gaston

     Nestor  : C'n'est qu'le p'tit bout d'la queue du chat
    Gaston : qui nous électrise
    Nestor  : tu chantes faux, arrête de faire le Jacques
    Gaston : j'y peux rien, je suis survolté.

     

     

     

    Les aventures de Nestor et Gaston

     Nestor  : Holà jeune homme, faut voir à rester poli.
    Gaston : je dirai même plus, faut pas nous casser les pieds
    Nestor  : c'est qu'il nous prendrait pour des pédés
    Gaston : il a de la chance qu'on a les bras occupés.

     

     

    Les aventures de Nestor et Gaston

     Nestor  : y a vraiment des analphabètes
    Gaston : pas foutu de lire les panneaux
    Nestor : et de les respecter, c'est pourtant bien écrit "défense de stationner"
    Nestor : j'appelle la fourrière !

     

     

     

    Les aventures de Nestor et Gaston

      Nestor  : T'as vu les jambes qu'elle a ? 

     Gaston : Canon, j'te dis. Elle peut soulever le jupon, balancer le feston et l'ourlet.

     Nestor  : crispé, je suis, et même extravagant, j'ai vu l'ouragan dans ses yeux.

     Gaston : la douceur, c'est fascinant, fais gaffe au plaisir, ça tue !

     Nestor  : Nous, du côté des jambes, on n'étaient pas gâtés.

     Gaston : Du coup, il nous a pas ratés, le Riegger !

     Nestor : Sexiste le gars !

     Gaston : Ouais, j'ai l'impression d'avoir les jambes dans un cercueil.

     Nestor  : Comme si on avait déjà les deux pieds dans la tombe.

     

     

     

    Les aventures de Nestor et Gaston

     Nestor  : Hé, gamin, te sauve pas !

     Gaston  : nous aussi on a besoin d'amour

     Nestor  : Oh, Gaston... je frémis...

     Gaston  : Et si tu vois ta mère, dis lui de passer nous voir

     Nestor  : vous serez toujours les bienVenus

     

     

    Les aventures de Nestor et Gaston

     Nestor  : Sympa les filles de nous donner un petit coup de main.

     Gaston : Tu veux que j'te dise, Nestor, ce que j'apprécie par dessus tout

     Nestor : vas-y, dis-moi

     Gaston : les nénés nus des nanas

     

     

    Les aventures de Nestor et Gaston

     Nestor  : dis donc Gaston, connais-tu la différence entre les athlètes et nous les atlantes ?

     Gaston : c'est que des jaloux, ils nous envient, j'te dis.

     Nestor  : c'est juste. En fait nous on est dans l'architecture et eux dans l'architexture.

     Gaston : ouais, ils veulent faire les beaux, alors que nous on n'a pas besoin, on l'est.

    Nestor  : j'comprends plus rien, on est beaux ou laids ?

     

     

     

    Les aventures de Nestor et Gaston

     Nestor : Faudrait un peu qui se remuent les fesses au guichet.

     Gaston : ouais, l'attente est un peu longue.

     Nestor : dehors, ils commencent à se les geler

     Gaston : ils vont finir par prendre racine.

     Nestor  : en attendant ils se font du cheveu !

     

     

    Les aventures de Nestor et Gaston

     Nestor : échangerais volontiers un piédestal contre un pied de vestale

     Gaston : ok, mais je suis sûr que tu voudrais encore t'enfler les chevilles.