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Botero : c'est gros mais jamais gras
Un regard sur l'expo BOTERO à Erstein.
le but n'est pas de reproduire des tableaux, ce qui permettrait de les faire connaitre ou de donner envie d'aller les voir (qui serait déjà méritoire) mais de proposer une lecture personnelle. Il s'agit bien de rendre compte d'un moment où il y a eu confrontation avec ces tableaux, dans un espace donné et dans des circonstances particulières.
Le cadrage est déjà une reconstruction. Mais si on s'autorise un montage, on crée du sens, différent de ce qu'on peut voir dans l'exposition elle-même.
Mettre côte à côte, Adam et Eve au paradis, et les jeunes mariés, en inverser la lecture, voilà des invitations et des questions, voire même des remises en question.
Bonne visite !
Pas si facile de bien cadrer
Il ne faut pas aller voir Botero pour l'érotisme, il n'y en a pas. Il faut y aller pour la peinture. Elle est joyeuse et innocente. Les hommes, eux, ont l'air impassibles, voir idiots. Même les miroirs ne réfléchissent rien.
Bordel
Un homme et une femme : des idées... des envies... ?
On pourrait les voir comme ça...
Ou bien encore comme ça...
ce n'est évidemment pas la même histoire,
le paradis, c'est soit avant, soit après...
J'adore ce geste du bras,
on ne sait pas si'il veut cueillir la pomme, ou si c'est un geste d'adieu,
ça pourrait signifier :
- salut, moi j'entre au paradis
- salut, on se retrouve à la prochaine photo
Le mariage comme commencement ou comme fin ?
etc. à vous de jouer !