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2 novembre
Réflexions sur le retable d’Issenheim
Les Antonins proposaient la méditation comme la meilleure médication.
Pas sûr que ça puisse vraiment calmer la douleur. Peut-être aider un peu à mieux la supporter.
Mais que faire de la douleur de l’autre, impossible à comprendre, impossible à partager ?
Marie-Madeleine est au pied de la croix, effondrée et impuissante devant tant de douleur. Elle rassemble dans ses mains les deux mains du crucifié, comme pour partager la même douleur, ou pour empêcher les clous de les transpercer. Elle implore, elle est « en pleurs ». Et son chagrin va durer.