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Le virus, comme une épée dans la main de mon voisin.
L'autre est devenu dangereux, il faut se protéger, voire se méfier, voire le subir.
Recrudescence des violences conjugales.
C'est vrai, quand j'ai fait cette photo, j'ai d'abord pensé à une illustration de Phèdre de Racine.
Mais aujourd'hui le théâtre n'est plus sur la scène, la tragédie se vit au quotidien, dans le salon, dans la cuisine.
L'amour du prochain, l'amour des proches, c'est pourtant la meilleure arme, celle qui doit l'emporter.
Metz - Chapelle ducale
Phèdre
Crois−moi, ce monstre affreux ne doit point t'échapper.
Voilà mon cœur : c'est là que ta main doit frapper.
Impatient déjà d'expier son offense,
Au−devant de ton bras je le sens qui s'avance.
Frappe. Ou si tu le crois indigne de tes coups,
Si ta haine m'envie un supplice si doux,
Ou si d'un sang trop vil ta main serait trempée,
Au défaut de ton bras prête-moi ton épée.
Donne.Racine Phèdre acte II-5
Daphné, 36 ans
« Je pensais naïvement que mon fils ne se rendait compte de rien car les "disputes" se passaient après son coucher... La dernière a eu lieu après son huitième anniversaire. J'en suis sortie avec un œil au beur noir, des contusions, une grosse migraine, des bourdonnements d'oreille et une image de maman très amochée. Le lendemain, j'ai décidé de quitter mon mari après avoir été convaincue par SOS Femmes battues qu'il fallait se sauver et que si mon mari finissait par me tuer, la vie du petit en serait transformée. »
Paru dans "ELLE"https://www.elle.fr/Societe/News/Violences-conjugales-10-femmes-temoignent-2864062
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